Quittant le chevet pour revenir vers la façade, il faut prendre le temps d’admirer un ensemble exceptionnel de dix fenêtres romanes, toutes différentes avec arcs en plein cintre et colonnettes. C’est un véritable trésor, considéré comme l’un des plus beaux de tout le Poitou roman. Lors des restaurations de la fin du 19e siècle, cet ensemble a failli disparaitre tant le mur menaçait ruine, mais l’architecte, M. Devarin a réussi à le sauver. Observons le d’un œil attentif et curieux.
Chaque fenêtre est encadrée par deux colonnettes qui soutiennent un arc en plein cintre, à travers deux chapiteaux richement décorés. Chaque décor est différent.
(la numérotation des fenêtres est faite de la gauche vers la droite).
Nous ne présentons ci dessous que quelques éléments. Tous cependant méritent une observation attentive.
Fenêtre 1 à droite | fenêtre 2 à gauche | fenêtre 2 à droite |
Fenêtre 3 à gauche | fenêtre 5 à droite | Fenêtre 6 à gauche |
Les archivoltes sont tout autant remarquables.
Fenêtre 2 | Fenêtre 6 |
Fenêtre 3 | Fenêtre 9 |
Seule la première fenêtre est encadrée par deux statues, sculptées en bas relief, à hauteur de l’archivolte. Leur identification reste incertaine et a donné lieu à une étude récente.
Statue de gauche, traditionnellement assimilée à saint Jouin, mais qui pourrait en réalité représenter saint Généroux, qui fut abbé du monastère primitif d’Ension, avant d’aller fonder un prieuré sur l’emplacement de l’actuel village qui porte son nom.
Statue de droite, énigmatique, souvent associée à saint Jean l’évangéliste, mais on peut voir également dans ce personnage, avec de longues tresses, une femme élevée à la sainteté